(Cour des comptes) – Alors que se multiplient les alertes des scientifiques internationaux (GIEC, IPBES), que les impacts du dérèglement climatique et de l’érosion de la biodiversité s’amplifient et qu’en réponse, les politiques publiques mises en œuvre pour répondre à ces enjeux occupent une place croissante, la Cour des comptes publie le premier rapport annuel des juridictions financières consacré à la transition écologique. Ce rapport dresse un état des lieux d’ensemble de l’action publique, tente d’en évaluer la cohérence et l’efficacité et propose des recommandations pour accélérer la mise en œuvre de la transition, dans un contexte de finances publiques dégradées.
Environnement et biodiversité
L’écologie et les classes populaires
(France Inter) – Dans son dernier livre, “Les vipères ne tombent pas du ciel” qui vient de paraître aux Liens qui libèrent, Eric Aeschimann aborde un sujet très peu évoqué jusqu’à présent : le rejet de l’écologie par les classes populaires. Ce qui qu’il appelle »l’écolophobie ».
Source : L’écologie et les classes populaires | France Inter
Simplification du droit de l’environnement : un nouveau décret est paru
(Banque des territoires) – Un décret portant diverses dispositions de simplification du droit de l’environnement a été publié le 13 août.
Source : Simplification du droit de l’environnement : un nouveau décret est paru
Le projet Isère Amont, Grand Prix du Génie Écologique 2024 : une réussite exemplaire de solutions fondées sur la nature
(Diagonal) – Dans la vallée du Grésivaudan, au pied des Alpes, le projet Isère Amont déploie depuis 2004 une réponse innovante et concertée aux inondations : redonner de l’espace à la rivière plutôt que la contraindre. Grand Prix du Génie Écologique 2024, ce chantier porté pendant près de 10 ans par le Syndicat Mixte des Bassins Hydrauliques de l’Isère (SYMBHI) conjugue restauration des milieux, gestion raisonnée du risque, et réappropriation de la rivière par les habitants. Une démonstration grandeur nature de l’efficacité des solutions fondées sur la nature (SfN) — et un levier d’action pour tous les territoires exposés.
Les SfN, des solutions aux bénéfices multiples
(Revue Diagonal) – Face aux défis climatiques et à l’effondrement de la biodiversité, les solutions fondées sur la nature (SfN) suscitent un intérêt croissant. Mais quels sont leurs bénéfices concrets ? C’est l’objet d’un travail de recherche collectif auquel a participé Alberto Gonzalez-Garcia, alors chercheur postdoctoral à l’Institut des Géosciences de l’Environnement et aujourd’hui membre du laboratoire d’écologie alpine.
Source : Les SfN, des solutions aux bénéfices multiples – Revue Diagonal
Un guide pour intégrer la végétalisation du bâti dans les plans d’urbanisme
(La Gazette des communes) – L’Adivet, association regroupant les acteurs de la filière de la végétalisation de toitures et des façades, a publié un nouveau document. A destination des collectivités, il doit les aider à intégrer la végétalisation dans leurs documents d’urbanisme.
Source : Un guide pour intégrer la végétalisation du bâti dans les plans d’urbanisme
Adaptation : comment Copenhague est devenue une « ville éponge »
(Usbek & Rica) – « Adaptation : quand les villes anticipent. » Déplacements d’infrastructures, couloirs verts, digues géantes… Tout au long de l’été, Usbek & Rica s’intéresse aux grandes villes internationales qui anticipent les conséquences du dérèglement climatique. Cette semaine, focus sur Copenhague.
Source : Usbek & Rica – Adaptation : comment Copenhague est devenue une « ville éponge »
Les actifs naturels, un levier d’impact et de diversification
(ID) – Forêts, terres agricoles, vignes… Les actifs naturels s’imposent comme une classe d’investissement à part entière, alliant résilience et impact environnemental. Pionnière sur ce segment, la société France Valley en a fait son cœur d’expertise.
Source : Les actifs naturels, un levier d’impact et de diversification
La théorie du donut au service de la transition de Grenoble
(Futuribles) – En 2017, l’économiste britannique Kate Raworth publiait son ouvrage La Théorie du donut [1], dans lequel elle invitait à délimiter les économies au regard de deux frontières : une frontière sociale interne, correspondant aux besoins fondamentaux (au sens de Maslow : se nourrir, se loger, se soigner…) qui doivent être assouvis pour tous les individus ; et une frontière environnementale externe, correspondant aux neuf limites planétaires que l’humanité ne doit pas dépasser. Le donut délimité par ces deux frontières (graphique ci-dessous) correspond à l’espace dont dispose l’humanité pour satisfaire ses besoins fondamentaux en garantissant le respect des limites de la planète.
Source : La théorie du donut au service de la transition de Grenoble – Futuribles
Faire du pastoralisme un « atout pour le développement durable des territoires »
(Banque des territoire) – Deux députés veulent redonner ses lettres de noblesse au pastoralisme qui répond à de nombreux enjeux actuels : entretien des chemins, préservation des prairies d’alpage, captage du carbone, lutte contre les incendies…
Source : Faire du pastoralisme un « atout pour le développement durable des territoires »
La valeur écologique du foncier : l’apport du Droit européen
(Foncier en débat) – La présente contribution s’inscrit dans la suite du colloque d’Evian « Pour une nouvelle utopie foncière » et plus particulièrement dans le cadre de l’Atelier autour du thème de la prise en compte de la valeur écologique du foncier. En effet, il nous a semblé intéressant d’examiner certains mécanismes du droit européen qui incontestablement impactent directement ou indirectement la valeur du foncier.
Source : La valeur écologique du foncier : l’apport du Droit européen – Fonciers en débat
Architecture : la biodiversité fait le mur – Métropolitiques
Metropolitiques – Depuis les premiers murs végétalisés des années 2000, la question de la nature sur les bâtiments prend de l’épaisseur. Au sens propre. Dans le cadre du partenariat de Métropolitiques avec le Prix de Thèse sur la Ville, cet article revient sur le travail de Delphine Lewandowski, prix spécial, portant sur les conditions d’une architecture hôte de biodiversité.
Source : Architecture : la biodiversité fait le mur – Métropolitiques
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